Inspirado na Nova História (de Jacques Le Goff) “Prima Luce” pretende esclarecer a arquitectura antiga, tradicional e temas afins - desenho, design, património: Síntese pluritemática a incluir o quotidiano, o que foi uma Iconoteologia
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Abr 12
publicado por primaluce, às 14:00link do post | comentar

Aujourd’hui on a décidé de raconter en français, et de façon très brève, l’histoire d’une importante découverte.

Celle-ci a été faite quand on a étudié Monserrate, le palais gothic revival qui fut construit à Sintra, au milieu du XIXème siècle. A la fin on a estimé que s’il avait été abandonné, surtout il fut inexploré (comme source d’informations) pendant plus de 50 ans.  On a conclu qu’il s’agit d’une maison Italianate, qui futinfluencée par les travaux de John Ruskin[1]. Mais le plus important, ce que nous disons avoir trouvé, est une question très ancienne.

Au départ on nous avait dit qu’il fallait «entrer dans les origines du style gothique»  pour arriver à la compréhension de ce qui est enregistré dans les ornements de ce chef-d’œuvre de l’architecture anglaise (victorienne). Postérieurement on a eu l’énorme surprise d’atteindre ce qui a été - et pour la plupart il l’est encore… - une des plus grandes énigmes de l’Histoire.

Mais on doit dire aussi, de l’Histoire de l’Art et de l’Histoire de l’Architecture, car avec cette «clé» on va pouvoir aller beaucoup plus loin, en déchiffrant ce que nous voyons comme une  Iconothéologie.

Si Kenneth Clark auteur de The Gothic Revival, an Essay in the History of the Taste (1960) a écrit sur le terme Gothique, disant qu’il l’adopté sans problème, car, couramment, il était compris. Pour d’autres auteurs, comme Félix Schwarz - en Symbolique des cathédrales, Visages de la Vierge (2002) - il y en a rédigé : “...«gothique» par analogie avec l’art des «Goths». Par contre, pour Patrick Demouy - a écrit Les Cathédrales en 2007, et nous l’avons connu plus tard – le mot gothique c’était sinistre et péjoratif, et pour cela on a préféré l’expression Art Ogival.  

Normalement on n’aurait pas dû le faire, mais nous sommes arrivés à des conclusions (qui sont des innovations). Les suivantes :

Dans sa conversion au Christianisme Clovis entra directement au Catholicisme. Pourtant, à Tolède, dès le VIème siècle[2], il y en a eu deux «conceptions trinitaires» qui se sont opposées. Selon nous, elles auraient eu, chacune, des représentations visuelles : qui ont été, au début, quelque sorte de schéma. Des schémas dessinés, peut-être, pour ceux qui ne savaient pas lire ? Mais, aussi, parce que ces figures, en accompagnant les explications verbales, ou écrites, elles rendaient les conceptions du christianisme beaucoup plus faciles à saisir.  

Quand on li Jacques Le Goff - que ce soit en La Civilisation de l’Occident Médiéval, ou, spécifiquement en A La Recherche du Moyen Age (2003)[3] – on trouve des explications à ce sujet ; mais, on le soupçonne, J. Le Goff ne connait-il pas qu’il ait eut des images - convenablement significatives – et, aussi, capables de traduire ces concepts religieux, d’une façon si précise?

Regardons alors les images, qui, a notre avis, le premier de ces schémas a traduit le Filioque, et le deuxième aurait dû expliquer le per Filium.

 

 

Dans le premier ensemble (en particulier le schème-1) a traduit le ‘filioque’ ; et après il a évolué (schèmes-2, 3, 4) pour dessiner l’arc gothique.

 

 

Le deuxième ensemble nous estimons qu’il a interprété le ‘per Filium’, et que, en conséquence, il a dessiné l’arc outrepassé.

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Si on explore le Catéchisme Catholique on peut lire : La tradition latine a adopté la formule: l’Esprit «procède du Père et du Fils (Filioque)».

«La tradition orientale exprime d’abord le caractère d’origine première du père par rapport à l’Esprit. (…) elle affirme que l’Esprit est issu du ‘Père’ par le Fils.» (per Filium)[4].

Aujourd’hui nous savons que toute cette question est énorme, et que nous avons procédé justement au contraire de ce que les historiens d’art, ils ont fait, au fil du temps. Au départ on ne connaissait pas le thème, et on a cru qu’il serait possible de le circonscrire : nous avons osé investiguer et rechercher dans un domaine qui s’avère (maintenant on le sait…), quasi, interminable.

Dans nos recherches - et si c’est vrai qu’on a «presque» tout fouillé, il faut aussi le dire que, - nous avons eu une énorme chance : dès le commencement que le mot Gothique a été bien important, et on ne la pas jeté. Pour nous, c’était logique : il y en aurait eu quelque chose de spécial chez les Goths. Et ce fut cela que nous pûmes comprendre, à peu près, de suite: la plupart des Goths - les Wisigoths et Ostrogoths - auraient été «arianistes».

Alors on a décidé d’appréhender ce que l’Arianisme puisse avoir été. Ce fut de cette nouvelle interrogation, et d’une réponse subséquente, que survint la question du Filioque.

 

(à suivre)


[2] Ou, peut-être avant, dès l’année 400, au premier Concile de Tolède (à prétexte du priscillianisme)?

[3] Pour notre étude sur Monserrate on a lu la traduction portugaise – Teorema, Lisboa, Jan. 2004 (l’explication est à la suite de «l’Humanisme Médiéval», pp. 146-149).


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