Inspirado na Nova História (de Jacques Le Goff) “Prima Luce” pretende esclarecer a arquitectura antiga, tradicional e temas afins - desenho, design, património: Síntese pluritemática a incluir o quotidiano, o que foi uma Iconoteologia
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Abr 18
publicado por primaluce, às 00:00link do post | comentar

Uma recensão que é um óptimo resumo de dois livros de Mary Carruthers*.

 

Sendo que o segundo - Machina memorialis -  conheço melhor e considero da maior utilidade para compreender e corroborar as  ideias a que cheguei, depois dos estudo iniciados com Monserrate.

Como é dito são obras de enorme densidade, eruditas, que dificilmente estão  ao alcance da maioria.

O que claramente nos entristece já que se tratam de teorias que explicam o Pensamento e as Artes, muitíssimo apoiadas nas neurociências. Portanto ideias que dificilmente podemos conversar ou compartilhar com os que estão mais perto de nós...

Aliás, sobre os trabalhos de Mary Carruthers já escrevemos vários posts, destacando agora este

Mas se procurarem neste blog com a palavra Mary Carruthers, encontrarão outros.

Para já aqui fica, vindo de: https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01343990, sendo a recensão de Éric Palazzo

1 CESCM - Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation médiévale

Résumé : L'année 2002 a vu paraître deux ouvrages majeurs pour la médiévistique internationale et que l'on doit au même auteur, Mary Carruthers, professeur à l'université de New York. Parus en anglais, le premier, Le livre de la mémoire, en 1990, et le second, Machina memorialis, en 1998, ils apparaissent à bien des égards complémentaires l'un de l'autre, à huit ans d'intervalle. Ou bien encore, on peut affirmer que celui traitant de la Machina memorialis prolonge sur bien des points les enquêtes menées par M. Carruthers dans Le livre de la mémoire. Dans les deux ouvrages, l'A. aborde de façon particulièrement stimulante la façon dont la mémoire, mot pris ici dans une acception très large, a fonctionné dans la pensée chrétienne de l'Antiquité et du Moyen Age occidental. Sans rien négliger des acquis de l'historiographie du sujet et des travaux d'autres chercheurs venant d'horizons fort variés, M. Carruthers propose une lecture et une interprétation du phénomène de la mémoire qui dépassent largement le seul cadre de la sociologie historique marquée notamment par les recherches de l'école allemande de Munster sur la memoria. Ainsi, dans Le livre de la mémoire, M. Carruthers ancre solidement son propos historique dans des bases relevant de la neuropsychologie mais fondée sur une connaissance très sérieuse des auteurs de l'Antiquité et du Moyen Âge qui ont écrit sur la mémoire. Dans ses deux livres, M. Carruthers sonde au plus près la façon dont les philosophes et les théologiens appréhendent la mémoire et ce qu'elle dit de l'homme face à lui, à son image, à son passé, son présent et son avenir. Dans Le livre de la mémoire, l'A. démontre avec brio et de façon convaincante que la transmission du savoir au Moyen Âge, et ce depuis l'Antiquité, s'opère essentiellement par un phénomène d'accumulation de savoirs qui finissent par constituer un véritable réservoir de mémoire. De textes sacrés en textes profanes, d'auteurs de l'Antiquité, Aristote en tête, aux grandes figures de la théologie médiévale, plus particulièrement de la théologie scolastique, la mémoire du savoir et de la connaissance se construit pour former une pensée. Dans des pages absolument remarquables, M. Carruthers expose le fascinant processus de « généalogie de la pensée ». Étant donné la nature de la culture à laquelle s'intéresse l'A., le christianisme, c'est la « généalogie » de la pensée chrétienne qui s'offre à la découverte du lecteur de M. Carruthers. On ne sera pas surpris de trouver saint Augustin au cœur du propos de l'A., celui qui le premier a comparé la mémoire humaine aux différentes pièces d'un vaste palais. La métaphore augustinienne constituera d'ailleurs une référence majeure tout au long de l'Antiquité et du Moyen Âge pour tous ceux qui tenteront d'affiner, voire de préciser la pensée de saint Augustin. À ce stade de la démarche de M. Carruthers, il faut insister sur l'importance pour elle de la mnémotechnie ; selon elle, la pensée médiévale fonctionne tel un vaste système mnémotechnique au sein duquel les idées s'appellent et se répondent en permanence. Dans Le livre de la mémoire, l'A. postule dans un premier temps que le livre, en tant que support des idées et objet par excellence assurant la transmission du savoir, n'a pour ainsi dire pas de fin en soi mais qu'il est avant tout un relais, un support matériel. Dans un second temps, M. Carruthers affine son propos sur le livre en tant qu'objet. Dans des chapitres d'une grande densité intellectuelle et d'une réelle richesse documentaire, l'A. montre que le livre, à son tour, réactive l'appareil mnémotechnique principalement par la réflexion menée sur la mise en page des textes. Une mise en page souvent savante, surtout pour des textes philosophiques et théologiques, où la glose, le commentaire, entraîne la pensée, la mémoire, vers des domaines nouveaux. Au final, M. Carruthers conclut à l'importance du visuel dans le processus de mémorisation amenant à considérer l'écrit et les images de certains manuscrits médiévaux comme des « peintures mentales ».

Dedicado ao mais fantástico dos reitores da melhor escola de design de Lisboa, de Portugal, da... , e porque não dizê-lo abertamente (?), sem vergonhas ou pudor (+ toda a ironia que essa ideia merece):

 

Da melhor escola de design do mundo!

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*E depois de 2002 - data da tradução para francês dessas duas obras de Mary Carruthers - alguém viu, em Portugal os avanços feitos na área científica da História da Arte? E ainda, face à importância do cruzamento da História das Imagens (que a História da Arte é), com a do pensamento projectual alguém por aqui viu mudanças a chegarem ao Design? Por nós só vemos como Maria João Baptista Neto, altamente conhecedora do nosso trabalho, como mais de 10 anos depois de o termos feito ela começa a «exibir-se» com a grande volta que nós demos aos conhecimentos que existiam em 2001, em torno do Palácio de Monserrate. Como (por exemplo) sabendo nós «alguma coisita de acústica» não precisámos de ir perguntar aos descendentes dos Cook a razão de ser de uns panos suspensos no tecto da Casa de Jantar...

Ou ainda, por sabermos contar (1, 2, 3, 4...), e estando a escrever sobre Mary Carruthers, como logo em 2004 (ou ainda antes?, mas já ficou publicado) percebemos o sentido do Quadrifolio. Moldura/Imagem falante, que foi inventada pelos extraordinários inventores de Imagens (les Imagiers), que eram os membros do Clero medieval, como tinha ficado preconizado desde 787, no IIº Concílio de Niceia (ideias que em Trento foram revalorizadas e reforçadas.

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Razões para nos fascinarmos com mais este Quadrifolio, feito para ensinar - de certeza, pois está escrito na legenda... - os mais importantes valores, próprios dos príncipes e dos nobres!


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