Inspirado na Nova História (de Jacques Le Goff) “Prima Luce” pretende esclarecer a arquitectura antiga, tradicional e temas afins - desenho, design, património: Síntese pluritemática a incluir o quotidiano, o que foi uma Iconoteologia
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Abr 12
publicado por primaluce, às 13:40link do post | comentar

(suite)

Après, naturellement on a commencé à lire des explications, des articles, et tous les écrits, plus au moins accomplies, à ce sujet. Un de ces éclaircissements était en anglais, mais il contenait, en plus (voir soulignés), une réflexion concernant l’abstraction de toute cette thématique religieuse :

“It is a matter for surprise that so abstract a subject as the doctrine of the double Procession of the Holy Ghost should have appealed to the imagination of the multitude. But their national feelings had been aroused by the desire of liberation from the rule of the ancient rival of Constantinople; the occasion of lawfully obtaining their desire appeared to present itself in the addition of Filioque to the Creed of Constantinople. Had not Rome overstepped her rights by disobeying the injunction of the Third Council, of Ephesus (431), and of the Fourth, of Chalcedon (451)?”[1]

Et cette note sur l’abstraction de la doctrine du Saint Esprit nous a touché. On a eu (soudain) une prise de conscience : car on se connait, suffisamment bien, pour savoir que quand il y a des questions difficiles et abstraites, pour nous, il y en aussi, toujours, un chemin et une solution. Notre méthode c’est la même qu’on emploie en architecture, quand on va réaliser un projet, et on commence à prendre les décisions initiales. D’abord il faut subdiviser le problème, et puis, à ces moments-là on commence à dessiner et à faire des diagrammes. Faisant apparaître ainsi, petit-à-petit, une schématisation des idées et des requis, obligatoires, du plan à achever. Ce fut pourquoi dans notre étude fait « à propos du palais de Monserrate à Sintra » [2], on a choisi d’employer le mot Organigramme (à la fois de diagramme), pour définir la liaison entre les Trois Personnes de la Trinité Chrétienne.

Pour nous l’image en haut (1-4) «…a voulu expliquer Dieu, traduisant l’arrangement et la disposition ‘organique-relationnel’ entre les personnes de la Trinité.» [3]

Aujourd’hui nous le savons, il y en a eu maintes d’évolutions (à la suite des consolidations qui se sont produites au sein du catholicisme). Si l’image des deux cercles – entrecroisés (ou non) – elle a survécu, nonobstant, plusieurs fois les cercles furent aussi remplacés, ou évoqués, par beaucoup d’autres schémas et d’autres représentations : quelques-unes naturelles, d’autres abstraites. Et aussi, quelquefois on a fait des combinaisons avec des éléments iconiques et aniconiques [4]. L’Iconographie chrétienne a suivi, pleinement, la théologie : dans un accord parfait, et c’est pourquoi nous le disons maintenant, qu’il s’agit d’une Iconothéologie.   

Si on comprend ce qui c’est passé à l’architecture, à partir des œuvres de la Grèce et Rome antiques - par l’introduction des arcades. Puis, à l’art paléochrétien où l'on voit sa relation avec les plus importantes idées comme celles d’Augustin. Et aussi, on peut apercevoir l’incorporation des idées du Pseudo-Denys l’Aréopagite - que nous avons connu en lisant les traductions et études de Maurice de Gandillac. Plus tard on a encore pris connaissance des œuvres de Suger à l’abbaye de Saint-Denis, et de ce qui a pu les influencer. Récemment, avec l’appui, entre autres, de M.-D. Chenu, Henri de Lubac (théologiens), ou d’auteurs comme Alain de Libera, on a compris, en général, la première et la deuxième scolastique. On s’est aperçu de son «esprit constructionniste», et surtout du changement - moyennant une fixation - que fut achevée par Albert le Grand. Fixation après complétée par Thomas d’Aquin, qui a conduit à un renouveau des idées théologiques et philosophiques. Avec nos recherches on peut comprendre comment ces penseurs ont aidé à une transformation du platonisme vers l’aristotélisme. Et, le plus important (car on le voit également), le passage de ces idées aux formes architectoniques, qui, en parallèle, elles ont aussi changé.  

Dans nos investigations plus récentes  – dès 2006, faites «à vol d’oiseau», sur les siècles (et sur les styles) - on s’aperçoit vraiment que la Renaissance n’est pas une coupe abrupte mais, seulement, une «transition formelle» : car on ne voit pas des causes théologiques, assez fortes, pour une coupure. Et aussi, on s'aperçoit qu'avec la Réforme et la Contre-réforme, les différents pays ont, surtout, repris et renforcé leurs positions nationales, spécifiques, et très anciennes.

Les images créés par les anciens peuples germaniques - les barbares envahisseurs de l’empire romain, qui ont du adhérer au christianisme (et puis après d’affirmer la nouvelle foi qu’ils avaient adoptée) - ont été comme des emblèmes, très simples. Elles furent engendrées à partir de cet esprit constructiviste, dont on a déjà écrit, et l’ont combiné avec l’étymologie (qu’Isidore de Séville avait développée). Mais, aussi,  avec quelques disciplines des Arts Libéraux : la Grammaire et la Géométrie. Ayant toujours comme but la traduction, par images, de la foi; et même, une certaine rigueur (parfois énorme) des mots qui étaient choisies et employées dans la rédaction des « Symboles de la foi» : c'est-à-dire, l’ensemble de croyances et de convictions des chrétiens [5].

[2] Celui-ci fut le premier titre, expliquant ce qu’on a étudié, l’objectif finale (et la «composition» qui survint) de nos études : A Propos du Palais de Monserrate à Sintra – œuvre anglaise du XIXème siècle – Perspectives sur l’Historiographie de l’Architecture Gothique. Polycopié, Lisbonne, Septembre 2004. En portugais : A propósito do Palácio de Monserrate em Sintra – obra inglesa do século XIX: perspectivas sobre a historiografia da arquitectura gótica. Voir à:

http://catalogo.bnportugal.pt/ipac20/ipac.jspsession=13W3191T3615F.381070&menu=search&aspect=subtab11&npp=20&ipp=20&spp=20&profile=bn&ri=&term=Gl%C3%B3ria+Azevedo+Coutinho&index=.GW&aspect=subtab11&x=13&y=8#focus

[3] En portugais on a écrit: “Esta imagem pretenderia explicar Deus, traduzindo “o arranjo e disposição orgânico-relacional, entre as pessoas da Trindade.” Il faut dire qu’il y en a eu d’autres images (comme, par exemple l’ «Y»). Voir à Monserrate, uma nova história, p. 38.

[4] La majorité des représentations que l’on trouve, elles sont du type schématique, mais, parfois elles sont complétées par des images iconiques. Voir - sur « La Tri-Unité de Dieu» - Le Moyen Âge en Lumière, dir. Jacques DALARUN, Fayard, Paris 2002. Voir aussi ce qu’a été écrit par Edward Norman en The Roman Catholique Church, Thames and Hudson, London, 2007, pp. 36 et 50.

[5] Faire attention que les ensembles des compositions - et non pas seulement une simple figure - ces compositions prétendaient traduire le Symbole de la Foi (qui est aussi dénommé Symbole Nicée-Constantinople). Pour le faire on employait plusieurs images, signes et figures géométriques (aujourd’hui désignées symboles). Ce fut pourquoi, pour nous, l’église toute entière (le lieu de culte) représentait/représente et traduisait/traduit le Symbole Nicée-Constantinople: auquel les rois d’Europe (comme a été fait par Constantin) ont voulu donner leur appui. Et soutenir l’Eglisece ne fut pas, seulement, l’édifice ou les édifices, mais aussi l’institution à Rome.

http://iconoteologia.blogs.sapo.pt/6466.html

http://iconoteologia.blogs.sapo.pt/ 

À écouter sur Canal Académie:

« Il y a 1500 ans mourait Clovis…», avec (et par) Michel Rouche.

Et aussi : « La France est-elle toujours la fille aînée de l’Église?», par

Le Cardinal Philipe Barbarin, Évêque de Lyon

ou, ir via----» http://www.asmp.fr/travaux/communications/2013_04_15_barbarin.htm

http://primaluce.blogs.sapo.pt/segundo-poiares-maduro-218334


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